L’image partagée

imagepartagee_couvAndré Gunthert, L’Image partagée. La photographie numérique, Paris, Textuel, 2015 (traduction italienne: L’Immagine condivisa. La fotogragia digitale, Rome, éd. Contrasto, 2016; traduction allemande: Das Geteilte Bild. Essays zur Digitalen Fotografie, Konstanz University Press, 2019, traduction espagnole: La Imagen Compartida. La fotografia digital, Vestalia ed., Mexico, 2021).

16 x 21 cm, 176 pages, 50 ill. coul., index, 25 €. En librairie le 9 septembre 2015. MàJ: édition épuisée.

Révolution technique autant que phénomène social, le basculement vers l’image numérique appartient au petit nombre des mutations qui ont transformé en profondeur nos pratiques et modifié notre perception du monde.

Véritable carnet de route de l’expérience numérique, l’ouvrage d’André Gunthert, l’un des meilleurs observateurs de la culture visuelle, propose une première histoire de ces nouveaux usages. Il restitue le détail des débats enregistrés au fur et à mesure de leur éclosion: le journalisme citoyen, la culture du partage, la concurrence des amateurs, la reconfiguration de l’information, l’image conversationnelle, la consécration du selfie…

Une analyse indispensable pour mieux comprendre la place de l’image fluide – dématérialisée, connectée, partagée – dans l’univers contemporain, avec ses nouvelles fonctions d’expression, de communication ou de socialisation.

Sommaire

  • Introduction: L’image fluide
  • L’empreinte digitale. Théorie et pratique de la photographie à l’ère numérique
  • L’image numérique s’en va-t-en guerre. Les photographies d’Abou Ghraib
  • “Tous journalistes?” Les attentats de Londres ou l’intrusion des amateurs
  • L’image parasite. Après le journalisme citoyen
  • La photographie est-elle encore moderne?
  • L’image partagée. Comment internet a changé l’économie des images
  • La culture du partage ou la revanche des foules
  • Les photos qu’on ne montre pas
  • La faute aux amateurs
  • Pourquoi la conversation l’emportera. Les reconfigurations de l’information
  • L’image conversationnelle. Les nouveaux usages de la photographie numérique
  • La consécration du selfie

Illustration de couverture: 541795 Suns from Sunsets from Flickr (partial), 01/26/06, 2006, Courtesy Penelope Umbrico & Mark Moore Gallery.


Revue de presse

«Une sélection qui frappe par son actualité, sa pertinence et sa clairvoyance», entretien avec Ziad Maalouf, L’Atelier des médias/RFI, 18 juillet 2015.

«Cet ouvrage fera date. Son accès facile met à portée du public francophone des interpellations passionnantes», Simples instants, 9 septembre 2015.

«Le chercheur y offre une lecture radicalement nouvelle de ce phénomène, au-delà des idées reçues», Aurélien Viers, NouvelObs.com, 13 septembre 2015.

«Ce livre est vraiment un plaisir tant il est gonflé à bloc de rouages, détails, plongées, et c’est avec style, et un beau matériau iconographique d’appui», François Bon, Le Tiers Livre, 16 septembre 2015.

«Le smartphone a plus démocratisé la photo que tous les appareils existants», entretien avec Franck Jamet, Photo, n° 521, octobre 2015.

«En une décennie, l’avènement de la photographie numérique a modifié les pratiques journalistiques et les relations privées. L’essai d’André Gunthert retrace ces bouleversements culturels», Marie Turcan, Les Inrockuptibles, 21 octobre 2015.

«Le virage numérique a profondément modifié notre rapport à la photographie: l’historien André Gunthert tient la chronique de cette mutation», entretien avec Sylvain Bourmeau, “La Suite dans les idées”, France-Culture, 24 octobre 2015.

«Gunthert consacre un passionnant article au selfie, et tord le cou aux idées reçues», Etienne Hatt, Art Press, n° 427, novembre 2015.

«Le point de vue d’un historien est nécessaire et précieux pour contextualiser toutes ces questions», Caroline d’Avout, Les Echos, 13 janvier 2016.

«André Gunthert est désormais l’un des théoriciens dont les vues sur la culture visuelle contemporaine sont les plus fondées et les plus provocatrices, dans l’espace francophone et au-delà», Estelle Blaschke, Transbordeur, avril 2017.