Séminaire «La révolution expressive des images documentaires». À l’aube du 20e siècle, le succès du cinéma muet conduit les producteurs culturels à recourir aux instruments de la pantomime et de l’hyperexpressivité pour améliorer la lisibilité du récit. D’abord réservée au burlesque, cette ressource s’étend rapidement à l’ensemble des images d’enregistrement. Le renouvellement du langage visuel, basé sur l’expression des émotions, devient un outil narratif de l’image d’information.
Séance du 20 janvier 2022. Dans cette séance, l’analyse d’un exemple d’expression gestuelle, le «fist pump», issu du spectacle sportif, permet de questionner la théorie de la communication non verbale, et dévoile l’arrière-plan de la requalification féministe de l’icône de Rosie la Riveteuse. Dans un second temps, l’examen des contraintes de la traduction du mouvement par l’image fixe révèle le rôle de la propagande dans l’adaptation de la narration expressive à l’image d’information.
Une réflexion au sujet de « Expressivité documentaire, expressivité posée »
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