Après celle consacrée à l’expressivité posée, la séance de conclusion de mon séminaire «La révolution expressive des images documentaires», présentée le 10 février, est disponible en vidéo (1h43).
Inspiré par le récit cinématographique, le format magazine est au début des années 1930 le laboratoire de la narration photo-expressive. L’analyse de sa mise au point dans les magazines Vu et Cinémonde (1928) permet de comprendre comment l’image devient le support primordial du récit de l’actualité. En l’espace de quelques années, cette évolution transforme profondément la perception des images d’enregistrement. Par l’emprunt du langage «naturel» de l’expressivité, photographie et cinéma apparaissent comme des médias doués d’une propriété que Walter Benjamin dénomme l’«authenticité».