J’ai récemment fait mes adieux à l’équipe d’Arrêt sur images, après avoir contribué pendant quatre ans au site de critique des médias dirigé par Daniel Schneidermann (27 articles depuis juin 2017, consultation réservée aux abonnés). Il devenait en effet compliqué pour moi de concilier les exigences de l’analyse de l’actualité avec mes propres travaux, à un moment où le site renforce les conditions de participation de ses collaborateurs extérieurs.
C’est bien sûr à regret que je quitte cette indispensable vigie de l’actualité. Suggéré par Daniel Schneidermann, l’exercice difficile de la chronique vidéo m’a beaucoup appris, mais n’est jamais devenu pour moi un moyen d’expression où j’ai pu me sentir à mon aise. J’adresse tous mes remerciements à l’équipe, en particulier Adèle Bellot, Antoine Streiff et Sébastien Bourgine, et bien sûr à l’ami Daniel. Je souhaite bonne route au média désormais piloté par Emmanuelle Walter, dont je resterai un lecteur attentif et un contributeur occasionnel.
A l’occasion de ce départ, je signale ici ma chronique du 12 mai 2018, mise en libre accès par le vote des abonnés. Consacrée au traitement iconographique du député insoumis François Ruffin dans les colonnes de Libération, elle décrit le choix du quotidien comme un exemple de caricature photographique, genre problématique de l’information visuelle (on trouvera ici l’autre volet de cette analyse, à propos d’un portrait de l’ancien président Nicolas Sarkozy).
« Ruffin dans Libé: la caricature photo, mode d’emploi », Arrêt sur images, 12/05/2018 (6:17).