L’image sociale, point d’étape

A l’occasion de la publication du 400e billet du carnet de recherches, quelques informations chiffrées sur L’image sociale, 6 ans après sa création (en octobre 2014):

  • 400 billets, plus de 2000 illustrations, 3045 commentaires.
  • 1,5 million de vues (soit une moyenne de 3750 vues, 7,5 commentaires et 5 illustrations par billet)1.

Un tableau de la production du carnet depuis 2015 montre une baisse du nombre des billets, et surtout des commentaires (de 594 en 2015 à 155 en 2020). Toutefois, la baisse du nombre de billets est compensée par l’augmentation de leur taille (moyenne de 5,5 feuillets/billet en 2020, contre 4 en 2016), et la fréquentation reste proportionnelle à l’offre. Il faut lire ces données en tenant compte d’un processus d’«académisation» du blog: en fonction de l’avancement de mes recherches, les sujets deviennent plus spécialisés, les billets plus longs: ils offrent moins de prise à la critique ou à la réaction spontanée (les billets les moins commentés sont les articles longs, reproduction de mes contributions scientifiques). Les commentaires remontent en revanche dès qu’un billet traite un sujet d’actualité polémique.

Top 10 des billets les plus lus

Top 3 des articles longs les plus lus

Divers

Précédents points d’étape

  1. Le total de vues sur mes principaux blogs (ARHV, L’atelier des icônes, Totem, L’image sociale) s’élève à 5 mi/vues pour plus de 2000 billets publiés depuis 2005. []

12 réflexions au sujet de « L’image sociale, point d’étape »

  1. @Marcol: C’est un formidable outil de travail, je ne pourrais plus m’en passer! Avec le temps, j’apprends à m’en servir de mieux en mieux (du point de vue de mon agenda de recherches). Ce qui m’est le plus utile, c’est la notation de symptômes (du genre Lupin comme exemple de production inclusive). L’examen, même rapide, de ces cas me pousse souvent à creuser une question et à me documenter, et produit une archive de relevés qui a une vraie valeur historique. L’organisation en réseau de ces exemples est assurée par les mots-clés dans la colonne de droite. Lorqu’il y a des commentaires polémiques (comme la récente discussion autour du dessin de Gorce), c’est aussi souvent très éclairant par rapport aux questions que soulève un problème…

  2. Très bonne continuation, merci !
    Le nombre de commentaires est peut être aussi à relier au renouvellement de votre lectorat : la fidélité n’est pas de ce monde numérique je pense… Mais quid de votre nombre de lectures par billets ? Et vos outils quantitatifs vos permettent-ils de caractériser un noyau de lecteurs assidus ou fidèles ?

  3. @Jean-Christophe Antoine: Merci beaucoup! Concernant le lectorat, j’ai deux outils opposés: des outils statistiques anonymes, et les commentaires (ici ou sur les réseaux sociaux). Je connais bien le noyau dur des commentateurs réguliers de L’IS (ce qui peut aider lors de certaines discussions). Mais l’identification d’un public d’assidus en l’absence de ces réactions me semble très difficile… De toutes manières, je sais aussi que l’audience peut être très variable selon les sujets des billets. Et ce n’est pas une raison pour ne pas publier des contributions savantes ou des textes difficiles. Le blog n’est pas pour moi un instrument de recherche d’audience (même si certains effets de réception peuvent être significatifs), et pouvoir publier pour des publics restreints est tout l’intérêt de la micropublication…

  4. Si je comprends bien, le blog est un outil de recherche (notation et archive), un acte de transparence de la recherche (la recherche s’expose en direct) et, pourrait-on dire, une forme de recherche participative (commentaires, polémiques ou non).
    Alors se pose la question de quels en sont ses biais. Est-ce que le nuage de mots-clés n’est révélateur que d’un vocabulaire de l’auteur, éventuellement d’un simple champ thématique, mais pas d’une pensée? Est-ce que de s’exposer en direct n’oblige pas à la réaction rapide au détriment de la maturation? Est-ce que de filtrer les commentaires (ce que je ne vous conteste bien évidemment pas puisque vous êtes chez vous) permet de ne retenir que ceux qui sont confirmants (même a contrario car pouvant par vous être réfutés)? etc.
    Cela-dis j’apprécie de vous lire: j’y apprends beaucoup. Et j’apprécie votre disponibilité à me lire et à me répondre, même lorsque mon propos est bien amateur.

  5. @Marcol: Oui, c’est tout à fait ça! Pour les biais, ils sont évidemment renforcés par le caractère personnel de la publication. Cela posé, l’exposition publique oblige également à tenir compte de la réception. Les mots-clés sont par exemple un compromis, pas toujours aisé, entre mes sujets de recherche et des identifiants plus généraux, dont j’espère qu’ils peuvent avoir une utilité pour mes lecteurs (mais on ne m’a jamais interrogé ni critiqué jusqu’à présent à ce sujet, de sorte que je n’ai aucune idée de l’usage réel des mots-clés…).

    Quant à la réaction rapide, elle ne contredit en rien des préoccupations de longue haleine. Au contraire: la rapidité permet d’archiver des symptômes qui seraient oubliés sans cette capacité. Mais ne vous inquiétez pas, j’ai mes questions et mon agenda de long terme (probablement moins visibles pour les lecteurs de ce blog). Reste ensuite à architecturer les cas dans le cadre de démonstrations a posteriori – ce qui peut prendre des années! Pour prendre un exemple, la mention de la vidéo de Tektonik de Jey-Jey (Jey-Jey danse electro, 2006) dans un récent article de synthèse (http://imagesociale.fr/6657) est bel et bien issue de cette activité d’archivage sur mes blogs…

  6. Il est vrai que les commentaires sont moins nombreux, et surtout moins intéressants : ce ne sont souvent que des congratulations. Vos interlocuteurs très avertis d’il y a quelques années ont disparu.
    Restent votre puissance de travail, l’acuité de vos analyses, et leur pertinence malgré les distorsions idéologiques dont vos lecteurs ont pris l’habitude et voient venir de loin. J’apprécie la présence, de temps en temps, d’articles scientifiques, plus longs. Merci à vous pour votre sens du partage.

  7. Merci pour votre retour! (surtout venant d’un adversaire idéologique… ;)

    Cela dit, je crois que votre impression n’est pas exacte: la majorité des interventions ne sont pas des commentaires d’approbation, mais expriment plutôt des contradictions, apportent des corrections ou des compléments. C’est bien normal: on ne prend le plus souvent la peine de commenter que lorsqu’on a quelque chose à redire à propos d’un texte (c’est la façon dont j’interviens moi-même chez les autres…). De ce point de vue, il ne faut pas exclure l’hypothèse que la raréfaction des commentaires pourrait traduire une approbation tacite… :)

    Plus sérieusement, la baisse des commentaires sur les blogs est un phénomène général. Si l’on considère l’indicateur que fournit le ratio billet/commentaire, celui-ci décroche assez nettement à partir de 2018, d’une manière qui ne me paraît pas explicable seulement par les évolutions de la production du carnet. Il est certain que la conversation s’est déplacée, notamment sur le terrain plus confortable des réseaux sociaux (où l’auteur d’un commentaire peut le dépublier ou le modifier, ou encore bénéficier d’un échange protégé).

    (Cela posé, constatons que l’année 2021 commence plutôt bien de ce côté sur L’image sociale, avec 70 commentaires en janvier! Merci à tou·te·s pour vos contributions!)

  8. (on ne voit guère de commentaire(s) de claudefl ici (si, y’en a ?) c’est sans doute la raison du moindre intérêt supposé – enfin merci pour le jugement) (les commentaires c’est aussi pour faire de l’esprit, comme on voit) (et se moquer) (et rire pourquoi pas, c’est interdit dans le monde académico-universitaire ?) on peut peut-être réfléchir au moment où se croisent les deux lignes, aux disponibilités du blogueur, et aussi penser aux différents contextes, puisque les articles suivent probablement des faits qui y sont propices – je me souviens des unes relatives aux frasques libidineuses d’un certain directeur d’un fond monétaire bientôt promis à la présidence de cette république, par exemple ou plus près dans le temps des moufles de Bernie…

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